20 Avril 2012
Le tueur Norvégien s'était entraîné au tir sur un jeu vidéo.
Le 22 juillet 2012 l' ultra-nationaliste et Norvégien Anders BEHRING BREIVIK à l'aide d'un engin explosif tue 8 personnes. Profitant de cette diversion et de la panique engendrée, il se rend sur l'ïle d' UTOYA où il tue par arme à feu automatique 69 personnes.
Lors de son procès, interrogé par les juges sur son niveau de compétence en armes à feu, Anders BEHRING BREIVIK déclare qu'il s'est entraîné sur le jeu vidéo CALL OF DUTY. Dans ce jeu il utilisait un appareil de ciblage holographique.
Selon ses dires :
« Si vous êtes habitué à la visée holographique, elle est conçue de telle manière que vous pourriez la donner à votre grand-mère et en faire une super tireuse d’élite. Elle est conçue pour être utilisée par n’importe qui.
En réalité, elle ne demande que très peu d’entraînement pour être utilisée de manière optimale.
Bien sûr, s’entraîner sur un simulateur aide vraiment. C’est pourquoi elle est utilisée par de nombreuses armées à travers le monde. Elle est très bonne pour acquérir une expérience relative aux systèmes de visée ».
Au cours de l'audience on apprend également que ce dernier a pris une année sabbatique entre 2006 et 2007 pour se consacrer au jeu World Of Warcraft, jouant jusqu'à 16 heures par jours. Il se décrit comme un joueur hardcore.
« Certains aiment jouer au golf, d’autres aiment naviguer, moi j’ai joué à WoW. Cela n’avait rien à voir avec le 22 juillet. Ce n’est pas un monde qui vous absorbe complètement. Ce n’est qu’un simple hobby ».
Une assertion étrange quand les trois quarts de la journée sont dévorés par un « simple hobby ».
« WoW n’est qu’un jeu de fantasy qui n’est absolument pas violent. Ce n’est que de la fantasy.
C’est un jeu de stratégie. Vous coopérez avec de nombreux autres joueurs pour venir à bout des défis.
C’est un jeu très social. La moitié du temps où vous êtes connecté est de la communication avec les autres joueurs. Il serait faux de considérer ce jeu comme antisocial. »
Nous voici donc revenu au fameux dilemme souvent soulevé par les médias et les psy,
" Les jeux vidéos violents ont-ils un impact sur notre comportement et notre vie sociale ? "
Je ne vais pas me convertir en médecin, je n'en ai absolument pas les compétences mais je vais vous donner mon opinion de gamer. Je pratique les jeux vidéos et notamment les FPS depuis leurs sorties sur PC, au temps de Wolfenstein et autres dooms. Depuis, j'ai à peu prêt joué à tous les hits du genre, je possède tous les call of duty et je joue en team. Ce n'est pas pour cela que j'ai des envies de tuer ou de me servir d'une arme pour assouvir mes convictions personnelles, religieuses ou politiques.
Donc pour moi une telle personne est avant tout dérangée du cerveau avant même d'avoir touchée aux jeux vidéos.
Ce n'est que mon opinion mais je suis persuadé que les jeux vidéos n'engendrent pas de criminels, ils le sont déjà dans l'âme sans le savoir.